Wikileaks à l’assaut de Bank Of America

Dans un entretien publié lundi par le magazine Forbes , le cofondateur de WikiLeaks Julian  Assange affirme qu’il publiera début 2011 des documents compromettants pour la direction d’une « grande banque américaine », sans la nommer.

Du coups, l’action de BofA a fini la séance de mardi en baisse de 3,18 % à 10,95 dollars.

« Cela donnera un aperçu vrai et représentatif de la façon dont se comportent les banques au niveau de leurs dirigeants, d’une manière qui provoquera des enquêtes et des réformes, je suppose », poursuit M. Assange, dans des propos rapportés sur le site Internet du magazine. Il affirme aussi que ces informations sont de nature à faire tomber « une banque ou deux ».

Mardi, le Huffington Post a remis en ligne un entretien de Julian Assange datant d’octobre 2009 au magazine Computer World, où il affirmait détenir « 5 gigaoctets de données provenant de Bank of America, du disque dur d’un de ses dirigeants ».

Dans un communiqué reçu par l’AFP, Bank of America a confirmé qu’« il y a un an, WikiLeaks avait affirmé détenir le disque dur d’un » de ses dirigeants. « A part ces affirmations elles-mêmes, nous n’avons aucune preuve de cela. Nous ne sommes au courant d’aucune nouvelle revendication par WikiLeaks liée particulièrement à Bank of America », a ajouté la banque.

Mais attention les petits gars de chez Wiki ne sont pas complètement fous. Il savent que l’on peut attaquer l’armée Américaine, humilier la première puissance mondiale en dévoilant des rapports secrets sur la diplomatie internationale et par extension ridiculiser la plupart des chef d’état (voir les rapports sur Sarko, Angela et Berlusconi ). Mais jamais au grand jamais attaquer les banques de face.

Si ils se rétractent début 2011, nous aurons une fois de plus la preuve de la toute puissance des institutions financières. En Effet, depuis un an, ils se creusent la cervelle pour savoir comment divulguer ces infos sans y laisser leur peau.

Ils mettraient au point un système pour mutualiser les responsabilités en fractionnant les documents en question entre tous les sympathisants de Wikileak.

Avec ces gens là, on est jamais assez prudent.

A suivre….

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